PREOCCUPATIONS & AUTONOMIE

Publié le par Ceux d'en haut

Dans les Andes, contrairement à l’Himalaya ou l’Afrique, il n’y a pas de porteur d’altitude. Il n’y a pas non plus sur notre parcour de refuge, de campement organisé, de ravitaillement et même de source d’eau identifiée. Nous aurons recours cependant à l’usage de mules jusqu’à l’arrivée du camp de base (Plaza Argentina). De là nous devrons donc transporter la totalité de notre matériel et de la nourriture (y compris pour les jours de sécurité en cas de mauvais temps). L’eau sera produite en faisant fondre la neige et la glace rencontrée.

Les carburants emportés sont le gaz et l’essence C (les moins polluants). Nous emporterons des batteries rechargeables avec chargeur solaire. Nous serons grandement vigilants sur le fait que les propriétaires des animaux de bâts que nous utiliserons les soignent de façon convenable.

 Malgré les contraintes que cela suppose, il va de soi que les déchets générés par la consommation de produits importés dans ce milieu naturel qu’est cette montagne sauvage seront transportés et ramenés à notre point de départ.

 

Cela reste notre engagement d’hommes de montagnes, qui veulent laisser aux générations à venir un endroit où le sentiment d’avoir été les seuls à être parvenus jusque là.

Ceci est une philosophie de vie, plus qu’une ligne de conduite que nous mettons en pratique tous les jours de notre vie.

Publié dans ACONCAGUA 2009

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